Maçonnerie et gros-œuvre
La section maçonnerie est divisée en plusieurs chapitres bien
distincts :
- La construction
- La transformation
- La brique de façade
- Le jointoiement
1. La
construction
On
entend par gros-œuvre l'élévation maçonnerie d'un bâtiment : blocs, briques, pierres bleues,
linteaux, etc. Le gros-œuvre fermé comporte en plus la toiture et les
châssis.
Le gros-œuvre se réalise toujours sur base de plans d'architecte
et d'un cahier des charges. Dans le cas d'une petite annexe ne
dépassant pas les limites autorisées par l'urbanisme, on peut se baser sur
un plan élaboré par nos soins, selon vos gouts et vos
attentes.
Mais que ce soit sur base de plans d'architecte ou sur base de nos
propres plans, les nouvelles constructions et/ou annexes doivent respecter
un cahier des charges bien précis.
2. La
transformation
La petite transformation ne requiert pas nécessairement l'aide d'un
architecte. Elle consiste le plus souvent en l'agrandissement ou la création
d'une baie, d'une arcade ou d'une petite annexe à l'arrière d'un bâtiment
existant. Pour cette dernière, une simple demande à l'urbanisme de votre
commune devrait suffire. Il faut toutefois veiller à ne pas dépasser les
limites autorisées par la loi.
La grosse transformation nécessite généralement des plans
d'architecte. Elle consiste en l'ajout de nouvelles pièces de vie ou la
transformation complète d'un bâtiment ; de l'électricit�� en passant par
l'égouttage, le carrelage, l'isolation, la toiture, etc.
Comme pour un gros-œuvre, la transformation
intérieure est tenue de respecter un cahier des charges bien précis.
3. La brique de
façade
Une
façade aux couleurs ternes, rongées par les
intempéries
et la saleté... Il n'en faut pas plus pour enlever tout charme
à
votre
maison. La façade est en quelque sorte sa carte de visite. Elle mérite donc
toute votre attention.
Deux solutions s'offrent vous :
- Enlever
mécaniquement une demi-brique et maçonner une nouvelle brique de
façade. Une façade en bon état n'est pas seulement plus
belle. Elle résiste mieux aux intempéries et augmente la valeur de votre
maison. Et peut-être avez-vous droit à une prime qui
réduira d'autant
votre investissement final. Autant de raisons pour vous inciter à lui
jeter un coup d'œil critique.
- Nettoyer votre façade par la technique du sablage. Il
existe plusieurs méthodes de sablages : mécanique, chimique ou
simplement l'eau. La méthode employée dépendra du type de
revêtement
existant, de la qualité des briques, de sa tenue, sa porosité et sa
solidité.
Malheureusement, une façade fraîchement
rénovée ne conserve pas éternellement sa beauté puisqu'elle reste
exposée au vent, à la pluie et
à la poussière.
Si vous ne lui apportez aucun traitement, elle se
salira à nouveau. Vous pouvez éviter cela par un traitement préventif après
nettoyage : appliquer une couche imperméabilisante qui empêchera l'eau
et la saleté d'imprégner les murs. L'eau se contentera de s'y perler.
4. Le jointoiement
Pour une
maçonnerie traditionnelle, la technique de
jointoiement détermine en grande partie l'aspect de la construction. Les
joints comptent pour 25 % de la superficie de façade. A l'heure actuelle, on opte volontiers pour un mortier de ciment de
la même teinte que la brique de façade.
L'effet des joints va même bien au-delà de la seule
couleur. Si le joint est lissé ou brossé, ou s'il s'agit d'un joint en creux
ou saillant, les effets d'ombres changent.
La
technique de jointoiement la plus couramment utilisée pour une maçonnerie de
parement est le rejointoiement. Dans ce cas, on attend que la maçonnerie
soit complètement durcie avant de rejointoyer. Il faut compter deux semaines
au moins, mais cela peut prendre aussi des mois. Plus on retarde le
jointoiement, moins il y aura de risques de rétrécissement ou de fissures de
tassement. Les efflorescences apparaitront ainsi moins facilement, étant donné que la
façade aura eu suffisamment de temps pour évacuer l'humidité
accumulée pendant la construction.
Une autre technique pour la maçonnerie portante consiste à 'rejointoyer en
montant' ou 'rejointoyer au fur et mesure'. Dans ce cas, le jointoiement
est exécuté au fur et mesure que le mur est monté, avant même que la
maçonnerie n'ait le temps de durcir. Ce qui fait gagner énormément de temps.
Mais comme on utilise le même mortier que pour la maçonnerie, le choix des
teintes est limité. On court aussi le risque d'avoir des différences dans les
teintes des joints, ce qui est important en cas de maçonnerie intérieure
laissée apparente. En fait, cette méthode de rejointoyage n'est utilisée que
pour la maçonnerie qui ne sera pas apparente, comme les cloisons ou les murs
en blocs.
Jointoyer par temps de pluie, grand vent ou juste avant une période de gel
est fortement déconseillé. Par beau temps, la façade sera jointoyée au
moment où elle se trouve à l'ombre. Ainsi on évite que le mortier de
jointoiement ne sèche trop rapidement. Le processus de séchage peut être
ralenti en aspergeant la maçonnerie d'eau ou en la recouvrant.